Un article du journal Le Monde
« La convention citoyenne sur la question de la fin de vie sera utile, à condition qu’elle soit réellement ouverte, que le dialogue prévu dans les régions ne soit pas de pure forme, et que, puisqu’il s’agit de nourrir un éventuel projet de loi, les députés et sénateurs y soient associés. »
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Composé de plusieurs membres d’Espaces de Réflexion Ethiques Régionaux (ERER), issus de disciplines et de pratiques professionnelles différentes, le groupe de travail de la CNERER « Ethique et domicile » s’attache à réfléchir et mettre en perspective les différents enjeux éthiques de l’accompagnement et du soin dans le contexte particulier du domicile. Ce présent document vise à présenter la diversité des pistes de réflexion éthiques présentes autour de cette vaste thématique. Il propose un ensemble de repères, de clefs d’analyse et de réflexions concernant les conditions, les difficultés, les limites et les dilemmes éthiques du soin et de l’accompagnement au domicile.
Une fiche CNERER plus synthétique de ce présent document est disponible.
Interrogeant les définitions, les fonctions et les conditions de possibilité du domicile en tant que lieu de vie et de soins, le document déroule un état des lieux des enjeux éthiques qui existent dans ce contexte et ce lieu particulier : respect de l’autonomie et de la confidentialité, recueil du consentement, accompagnement des refus de soin, etc…
Quelle est la spécificité de ces enjeux éthiques dès lors qu’ils se présentent dans le lieu de vie, l’espace familier et intime des personnes soignées et accompagnées ? Comment penser la présence régulière des professionnels au domicile dans le souci constant du respect de la dynamique et de l’équilibre propres à chaque situation de soins à domicile ?
Comment saisir au mieux la spécificité de ce mode d’intervention du soin, dans
sa richesse, sa complexité mais aussi ses limites ?
Enfin, comment la réflexion éthique propre à l’organisation du soin à domicile trouve-t-elle à se structurer au sein de comités dont l’émergence est encore récente ? »
Introduction rédigée par Elodie Camier-Lemoine
« Composé de plusieurs membres d’Espaces de Réflexion Ethiques Régionaux (ERER), issus de disciplines et de pratiques professionnelles différentes, le groupe de travail de la CNERER « Ethique et domicile » s’attache à réfléchir et mettre en perspective les différents enjeux éthiques de l’accompagnement et du soin dans le contexte particulier du domicile. Cette fiche « repère » vise à présenter et à synthétiser la diversité des pistes de réflexion éthiques présentes autour de cette vaste thématique. Elle est l’émanation directe d’un dossier « source » plus complet, dont la lecture permettra de saisir encore plus précisément les interrogations éthiques liées aux soins et à l’accompagnement des personnes au sein de leur domicile »
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Le 13/09/2022 – L’Elysée lance officiellement, par le communiqué de presse ci dessous , les débats relatif à la fin de vie.
![](https://www.erepl.fr/wp-content/uploads/2022/09/139.jpg)
Le CCNE publie son Avis 139 intitulé « Questions éthiques relatives aux situations de fin de vie : autonomie et solidarité »
Extrait du communiqué de presse du CCNE :
« Plusieurs débats traversent de manière récurrente la société à propos de la fin de vie. Citoyens, parlementaires, associations, soignants, intellectuels… discutent de la possibilité, ou non, d’une évolution du droit, les lois actuelles ne prévoyant pas la délivrance d’une aide active à mourir. Si le CCNE a examiné à plusieurs reprises les questions éthiques relatives à la fin de vie, il a souhaité à la lumière des évolutions législatives, médicales et sociétales des dernières années, approfondir certains enjeux éthiques du débat. C’est l’objet de son Avis 139 « Questions éthiques relatives aux situations de fin de vie : autonomie et solidarité » dans lequel Il émet plusieurs propositions. »
Les veillées funèbres d’antan semblent révolues. Faute de chambres individualisées dans les espaces mortuaires hospitaliers, la pratique de « montrer le corps du défunt » se limite bien souvent à un ultime regard avant la mise en bière. Le souci sanitaire prime dans les installations et organisations hospitalières : les corps sont rangés dans les casiers réfrigérés ; le mort est soustrait de la vue. Le corps exposé qu’a-t-il à dire aux hommes ?
Pour les uns, le cadavre n’est que « chose encombrante » dont il faut se débarrasser, pour d’autres, il est « chose sacrée ».
Aux confins de l’humanité, les hommes ont ritualisé la pratique de « montrer le corps » avant qu’il ne disparaisse à tout jamais. Y a-t-il un bienfait, une éthique qui sous-tend cet agir ancestral ? Dans l’espace-temps des funérailles, la « monstration » du corps du défunt peut-elle faire sens et recouvrir un caractère sacré compatible avec notre contemporanéité ?
En interrogeant la « monstration », l’ouvrage tente d’élucider les oppositions et dérangeantes questions. Corporéité, mort et sacré se lient et se délient jusqu’à l’inextricable noeud archaïque. La déritualisation contemporaine a jeté son ombre sur le rituel de passage, cachant ce corps où s’entremêlent le monstre et le monstrueux. Dans cet entre-deux le visage devient image mémorielle ou fantomatique. L’éclairage philosophique, teinté de politique, de linguistique, d’anthropologie et de psychologie, met en lumière cette praxis. Le regard de l’endeuillé se pose sur le défunt, mais que dévoile l’expérience intérieure ?
Nourrie par quarante années d’expériences professionnelles hospitalières et en formation, l’auteure interroge les soins aux défunts dans une réflexion philosophique, soignante et sociétale. Ex-cadre supérieure de santé, Sylvie Classe a par ailleurs œuvré au sein de comités hospitaliers d’éthique et à l’Espace de Réflexion d’Éthique des Pays de Loire.
Communiqué de presse du CCNE
« Le Comité consultatif national d’éthique (CCNE) pour les sciences de la vie et de la santé s’est engagé dans une réflexion sur les enjeux éthiques du système de santé et particulièrement du système de soins, depuis plusieurs mois et rendra public son avis mi-septembre 2022. Cet avis s’inscrira dans le prolongement de l’avis 137 qui a défini un cadre « pour se repérer à la fois dans les problèmes de court et de moyen terme révélés notamment par la pandémie de la Covid-19, et dans le long terme, de nos sociétés démocratiques face aux questions de santé ». Le CCNE apportera sa contribution aux débats en organisant à l’automne un colloque en partenariat avec différentes institutions. «
Le communiqué de presse est à retrouver sur le site du CCNE ou en cliquant sur le lien ci-dessous.
Un billet rédigé par Pr. Roger Gil, pour l'ERENA
« Nous semblons sortir d’un long tunnel pandémique et le plus triste serait de faire comme si rien ne s’était passé. La pandémie a frappé avec violence les personnes les plus vulnérables et parmi elles, les personnes âgées. Les autorités gouvernementales, au nom du plus grand bien pour le plus grand nombre, ont édicté des mesures sanitaires qui ont restreint les libertés publiques. Il n’est pas question de mettre en cause la légitimité de ces mesures, mais force est aussi de réfléchir à leurs conséquences… »
La suite est à retrouver sur le site de l’ERENA ou sur le lien ci-dessous.
Un "Doc'éthique" réalisé par l'EREBFC
« Sujet éminemment complexe, la contraception masculine est loin d’être un enjeu éthique mineur dans notre société actuelle. Au travers de cette Doc’éthique, nous nous penchons sur la contraception de la femme, de l’homme et les enjeux éthiques qui se forment dans le couple. Nous nous interrogeons sur la place du prescripteur de la contraception au sein de son couple, ses connaissances, ses biais personnels et les dilemmes qu’il peut vivre. Nous cherchons enfin à mettre en lumière les enjeux d’une bonne éducation à la contraception des hommes et de l’impact sociétal qui pourrait en résulter. »
La suite est à retrouver sur le site de l’EREBFC, sur le lien ci-dessous